En France
Après avoir révolutionné le XXe siècle, l’automobile est vite devenue un moyen de transport incontournable dans les foyers, car elle a permis à plusieurs familles de se déplacer dans des grandes villes occidentales. Depuis 1983, en Ile de France, les citoyens ne se déplacent plus à pied, mais préfèrent la voiture. Et malgré la production de véhicules dits « propres, économiques », les voitures sont à l’origine de la pollution atmosphérique. Raison pour laquelle, elle impacte sur la santé. Très grand polluant en milieu urbain, la voiture émet d’importantes substances dans l’atmosphère.
D’ailleurs, une étude réalisée au niveau national sur un échantillon de 11 millions d’habitants habitant plusieurs grandes villes françaises telles que Bordeaux, Lille, le Havre, Rouen, Strasbourg, Paris, Toulouse, Lyon, Marseille montre sur 11 millions d’habitants a donné la possibilité de mesurer les relations entre les indicateurs de pollution atmosphérique et les indicateurs de santé. D’après cette étude plusieurs décès sont attribués à la pollution atmosphérique avec un niveau dépassant 10 à 10 µg/m3 occasionnant plus de 2 786 décès par ans. 316 cas de décès sont imputables aux problèmes respiratoires. Et parmi mes substances nocives vous avez l’ozone, le dioxyde d’azote et des particules fines.
D’autre part, la voiture participe non seulement à la pollution atmosphérique avec l’émission de gaz à effet de serre, mais aussi à la pollution sonore. Ainsi, l’agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail (Afsset) après avoir fait une étude révélait en 2004 que dans 76 villes françaises, 15 millions d’individus âgés de 30 ans ou plus étaient exposés constamment à des substances polluantes.
Dans le monde
Une voiture pour se déplacer nécessite de l’essence, du diesel ou encore du LPG, qui sont des sources d’énergies basées sur le pétrole ou encore le gaz naturel, des biocarburants. Ces produits sont composés d’une batterie, d’un catalyseur doté de métaux précieux tels que le platine, le rhodium, de l’huile lubrifiante. Ainsi, il ne sera pas toujours facile de mesurer l’impact réel de l’automobile sur l’environnement sinon de proposer des estimations. Une voiture pour être produite exige plusieurs ressources et d’énergie. Elle utilise aussi des métaux, des matériaux rares, mais également des circuits électroniques. Par exemple, vous avez le lithium qui est le composant des batteries et dont la production a un impact impressionnant sur l’environnement.
Grâce à l’analyse du cycle de vie il est possible d’évaluer l’impact de l’automobile sur l’environnement en commençant par l’extraction des matières premières, du carburant, de la production et du transport, et son utilisation. D’après les études d’impacts environnementales, la voiture dégage de par les gaz d’échappement, des quantités énormes de particules dans l’air. Si l’on prend par exemple, le cas des gaz à effet de serre, ils sont impliqués dans l’accélération du changement climatique provoquant des fontes de glaciers, de la sécheresse, des inondations. Et la voiture produit 14% de dioxyde de Carbone quand elle rejette du gaz carbonique. La voiture est également responsable de la pollution lumineuse et sonore. Elle produit un autre type de déchet appelé le Smog qui est un nuage de pollution qui se forme avec des particules provenant de la combustion de gaz d’échappement et d’ozone troposphérique. Le smog nuit considérablement à la santé et provoque de la toux, des serrements de la poitrine, de l’asthme.